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Alimentation du mouton/Кормление овец

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Table des matières:

I. Généralités et particularités de l'alimentation du mouton 3
1. Evolution générale des besoins alimentaires 3
2. Alimentation des brebis 4
3. Alimentation des agnelles d'élevage 7
4. Alimentation des agneaux de boucherie 8
4.2.Races d'herbage 8
4.3. Allaitement artificiel 9
5. Alimentation des béliers d'élevage 10
II. Valeur des aliments et utilisation par le mouton 11
1. Foins de prairie et autres fourrages secs 12
1.1. Foin de prairie 12
1.2. Autres fourrages secs 12
2. Ensilage d'herbe 13
3. Autres fourrages 13
4. Concentrés 14
4.1. Valeur générale des concentrés et troubles possibles 14
4.2. Modes de distribution 14
5. Valorisation des prairies par le mouton et système intensif de production 15
Le vocabulaire: 17
Le résumé : 20
Bibliographie 28

2. Alimentation des brebis
Les besoins d'entretien (brebis taries avec un poids stable) dépendent évidemment du poids vif. Alors que les besoins en énergie, en azote et en minéraux et le rapport azote / énergie sont faibles, les capacités d'ingestion sont élevées. La brebis est dès lors capable de couvrir ses besoins alimentaires avec des fourra­ges de faible valeur nutritive. En prairie, même avec une herbe d'un stade de végétation avancé, la brebis tarie peut ingérer des quantités de substances nutri­tives largement supérieures à celles néces­saires pour couvrir ses besoins d'entretien. La récupération printariière, estivale ou automnale des brebis ayant allaité ne pose donc généralement pas de problème.
En période de gestation, il faut faire une distinction entre les deux premiers tiers et le troisième. Au cours des deux premiers, le développement du foetus est très lent et les besoins sont à peine supérieurs à ceux d'entretien.
...

3. Alimentation des agnelles d'élevage
L'alimentation des agnelles, conservées ou vendues pour l'élevage, doit être établie en fonction de leur âge de mise à la lutte. Si celle-ci a lieu à 18 mois, de faibles gains en poids (100 g par jour par exem­ple) sont suffisants après le sevrage et l'alimentation hivernale de première année peut être calculée de manière à assurer un gain de quelques kg pendant cette période. Une récupération rapide se pro­duit alors au printemps. Si au contraire l'agnelle est mise à la lutte dès la première année, il faut rechercher des gains en poids plus élevés après le sevrage (200 g par jour par exemple) pour permettre à l'animal d'atteindre rapide­ment 60% de son poids vif adulte. Les besoins sont alors sensible­ment supérieurs a ceux d'une brebis tarie alors que les capacités d'ingestion sont moindres.
...

4.3. Allaitement artificiel
L'allaitement artificiel est utile et même nécessaire dans divers cas : agneaux surnuméraires (triplés ou quadruplés de bre­bis, doubles d'agnelles), agneaux d'agnelles trop peu développées ou devant être rapidement réutilisées pour la lutte, troubles divers de la mère (produc­tion laitière nulle ou déficiente, pathologie mammaire), lutte contre le maedi-visna. Le lait artificiel doit être spécifique pour les agneaux et doit répondre à certains critères de composition ; 20-30% de matières grasses (en-dessous de 20%, la croissance est lente et au-dessus de 30%, le lait est moins digestible et provoque des troubles digestifs) et environ 25% de substances protéiques. Il doit être dilué de manière telie que la teneur en matière sèche du produit distribué soit située entre 14 et 20%.
Le jeune est séparé de sa mère 1 jour après la naissance.
...

5. Alimentation des béliers d'élevage
L'alimentation des béliers d'élevage ne pose pas de problème particulier. Après le sevrage, lorsqu'ils sont séparés des agneaux de boucherie, les agneaux destinés à l'élevage doivent recevoir une alimentation leur assurant un développe­ment harmonieux qui leur permettra d'extérioriser leurs qualités morphologi­ques. Ce développement est accéléré si les agneaux sont utilisés dès la première année. Rappelons en effet, que la puberté n'est généralement atteinte qu'à un poids correspondant à 60% du poids adulte et vers l'âge de 6 mois.
Entre les périodes de lutte, il faut permet­tre aux béliers de récupérer et de reconsti­tuer des réserves corporelles qui seront utilisées lors de la lutte suivante. Un excès d'énergie doit être évité car un engraissement trop marqué perturbe les fonctions de reproduction.
...

II. Valeur des aliments et utilisation par le mouton
L'alimentation hivernale correcte du mouton passe par une valori­sation aussi rationnelle que possible des aliments disponibles.
Le foin de luzerne, la luzerne déshydratée, la paille sont d'autres fourrages secs pouvant entrer dans l'alimentation du mouton. Divers traitements (salage, injection d'ammoniac) ont sur la valeur des fourrages secs des effets variables.
Les betteraves fourragères et les pulpes séchées ou surpressées de betteraves sucrières ont une très bonne valeur nutritive pour le mouton et peuvent couvrir une bonne partie des besoins énergéti­ques des animaux.
De nombreux types de concentrés peuvent entrer dans l'alimenta­tion du mouton. Lors de leur utilisation, il faut veiller à éviter des problèmes tels que l'intoxication au cuivre, la lithiase urinaire ou les troubles digestifs.
...

2. Ensilage d'herbe
Comme celle du foin de prairie, la valeur alimentaire (valeur énergétique, concentra­tion en substances azotées, ingestibilité) de l'ensilage d'herbe est largement varia­ble. Elle dépend du stade de récolte, des conditions de récolte (hachage, préfanage) et des conditions d'ensilage (addition de conservants) qui déterminent les condi­tions de conservation. Celles-ci sont plus importantes encore pour le mouton que pour le bovin, ainsi que le montrent les valeurs suivantes.
Par rapport au fourrage vert, l'ingestion de l'ensilage brins longs et sans conservateur n'est que de 38 % chez le mouton. La valeur passe à 75 % en brins courts et à 80 % après addition d'acide formique. Chez les bovins, les valeurs sont respecti­vement de 71, 82 et 90 %. A l'avenir, l'ensilage d'herbe devrait pren­dre une part croissante dans l'alimentation du mouton, car il répond bien à l'intensifi­cation des productions.

1.2. Autres fourrages secs
Le foin de luzerne a une valeur alimen­taire qui, plus encore que celle du foin de prairie, dépend des conditions de fenai­son. Un fanage violent ou un séjour prolongé au sol augmentent les pertes de petites feuilles à haute valeur nutritive. Comparé au foin de prairie, celui de luzerne est légèrement moins énergétique, mais il est nettement plus riche en subs­tances azotées. La paille est surtout utilisée pour apporter le lest dans des rations qui en manquent. Elle ne peut couvrir que les deux tiers des besoins d'entretien des brebis (Derycke et al., 1986) et sa valeur azotée est nulle. Elle peut être utilisée dans des rations contenant une proportion importante de concentrés (céréales, tourteaux, mélasse) ou des racines et tubercules (betteraves fourragères).
2. Ensilage d'herbe
Comme celle du foin de prairie, la valeur alimentaire (valeur énergétique, concentra­tion en substances azotées, ingestibilité) de l'ensilage d'herbe est largement varia­ble.
...

4.1. Valeur générale des concentrés et troubles possibles
Dans les rations d'animaux à besoins éle­vés (brebis en lactation, agneaux en engraissement intensif) les concentrés interviendront toujours pour une part non négligeable, lis sont caractérisés par une haute valeur énergétique et une faible proportion de fibres. En cas de distribution abondante, il faut veiller à un apport suffi­sant de lest.
Certains concentrés (protéagineux, tour­teaux) ont une teneur élevée en matières azotées et sont souvent bien pourvus en phosphore. Ils sont utilisés pour équilibrer les rations chez les animaux performants ou lorsque les régimes ont un coefficient d'encombrement trop élevé. Les rations à base de concentrés peuvent poser problèmes pour 2 substances. La forte teneur en phosphore augmente le risque de lithiases urinaires, surtout chez l'agneau à l'engraissement. Ce risque peut être diminué par l'addition de 1 % de chlorure d'ammonium.
...

4.2. Modes de distribution
Lorsque l'agneau atteint un poids suffisant (20 kg), ses capacités de rumination et donc de mastication des aliments se développent. Il est alors préférable de dis­tribuer les céréales entières plutôt qu'apla­ties ou moulues. Le gras de couverture est meilleur (plus ferme et plus blanc) et le conditionnement constituerait une perte d'argent. Les aliments pulvérulents (mouture fine) sont à déconseiller pour le mouton; ils ris­quent de créer des lésions pulmonaires. Un mélassage de 5 à 10 % des aliments poussérieux est à envisager. Lorsqu'elles ne sont pas distribuées ad libitum, les pulpes sèches sont ingérées trop rapidement et restent parfois blo­quées dans l'oesophage (asphyxie). Une humidification des pulpes, une transition progressive, un mélange avec d'autres aliments ou des galets dis­posés dans l'auge sont des techniques qui permettent de diminuer les risques.

5. Valorisation des prairies par le mouton et système intensif de production
L'économie et la rentabilité de l'élevage du mouton sont large­ment dépendantes de productions herbagères et fourragères. Il est donc important que l'éleveur soit capable de valoriser conve­nablement ses prairies. Cette valorisation est souvent médiocre car l'utilisation des prairies est limitée par divers facteurs et notamment la variabilité de la croissance des plantes et par la nécessité de respecter un équilibre entre les performances des animaux et celles des prairies. Elle peut être améliorée par le mélange de moutons des races différentes et par des techniques telles que le creep-grazing, le pâturage en avant ou l'utilisation de parcelles spécifiques par les agneaux.
La charge optimale de brebis à l'hectare est essentiellement varia­ble et peut être améliorée par une gestion adéquate des prairies. Le pâturage rotatif a divers avantages sur le pâturage continu et améliore la production de viande.
...

Le vocabulaire:
ad libitum (adv) – по желанию, сколько угодно, на выбор;
по собственному усмотрению
agneaux de bou­cherie – откормочный скот, зд.
...

Le résumé :
Полноценное кормление овец основано на точных знаниях о потребности животных в питательных веществах и их количестве. При составлении рационов следует учитывать такие факторы, как порода, живая масса и физиологическое состояние животных. Особое внимание уделяют кормлению овец в последний период суягности и в начале лактации. Большое значение имеет нормирование рационов овец по питательным веществам, в частности, по азотсодержащим и минеральным.
Питательность кормов выражена во французских кормовых единицах. Кормовая единица представляет собой количество обменной энергии, содержащейся в 1 кг ячменя (870 г СВ). Различают молочную и мясную кормовые единицы. Также при составлении рационов следует принимать в расчет объемную единицу, которая показывает соответствие между объемом корма, который может потребить животное, и данными справочной литературы.
Овцы могут удовлетворять свои потребности в питательных веществах даже за счет кормов с низкой питательностью.
...

Bibliographie
1. ARTOISENET, P., BISTER, J.L, et PAQUAY, R. 1982. ta préparation alimentaire des brebis à la lutte. Utilité du flushing. Rev. Agric. 35, 3258-3267.
2. ARTOISENET, P., VERNAILLEN, F. et PAQUAY, R. (1986). La valorisation des prairies par le mouton. II. Suppiémentation estivale et parcours hivernal des brebis. Les élevages Bel¬ges, n° 6, 25-28.
3. ARTOISENET, P., BISTER, J.L., VERNAILLEN, F. et PAQUAY, R. 1987. Utilisation de l'ensilage de maïs dans l'alimentation du mouton. Revue de l'Agriculture, 4O, 329-336.
4. DERYCKE, G., VANABELLE, B. et VANBELLE, M. 1986. Contribution à l'étude de la valorisa¬tion de la paille dans l'alimentation des rumi¬nants par les traitements aux alcalis. 2. Etude fondamentale du traitement à l'ammoniac. Publication n° 46 du Laboratoire de Biochimie de la Nutrition, Louvain-la-Neuve, Belgique.
5. INRA 1978. L'alimentation des ruminants. INRA Publication, Versailles.
6. PAQUAY, R. et ARTOISENET, P. (1983-841. Ali¬mentation du mouton. Le Professionnel Ovin, n° 7 (octobre 1983), 8 (décembre 1983) et 18 (décembre 1984).
7. PAQUAY, R., ARTOISENET, P., DERYCKE, R. 1987. L’élevage du mouton. Revue de l’agriculture, n° 3, p. 686-692.
8. SAVET, M. 1985. Cuivre : ni trop, ni trop peu. Pâtre, 320, 22-23.
9. THERIEZ, M. (1975). Maîtrise des cycles sexuels chez les ovins, p. 115-169. Searle, Paris.

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Table des matières:

I. Généralités et particularités de l'alimentation du mouton 3
1. Evolution générale des besoins alimentaires 3
2. Alimentation des brebis 4
3. Alimentation des agnelles d'élevage 7
4. Alimentation des agneaux de boucherie 8
4.2.Races d'herbage 8
4.3. Allaitement artificiel 9
5. Alimentation des béliers d'élevage 10
II. Valeur des aliments et utilisation par le mouton 11
1. Foins de prairie et autres fourrages secs 12
1.1. Foin de prairie 12
1.2. Autres fourrages secs 12
2. Ensilage d'herbe 13
3. Autres fourrages 13
4. Concentrés 14
4.1. Valeur générale des concentrés et troubles possibles 14
4.2. Modes de distribution 14
5. Valorisation des prairies par le mouton et système intensif de production 15
Le vocabulaire: 17
Le résumé : 20
Bibliographie 28

2. Alimentation des brebis
Les besoins d'entretien (brebis taries avec un poids stable) dépendent évidemment du poids vif. Alors que les besoins en énergie, en azote et en minéraux et le rapport azote / énergie sont faibles, les capacités d'ingestion sont élevées. La brebis est dès lors capable de couvrir ses besoins alimentaires avec des fourra­ges de faible valeur nutritive. En prairie, même avec une herbe d'un stade de végétation avancé, la brebis tarie peut ingérer des quantités de substances nutri­tives largement supérieures à celles néces­saires pour couvrir ses besoins d'entretien. La récupération printariière, estivale ou automnale des brebis ayant allaité ne pose donc généralement pas de problème.
En période de gestation, il faut faire une distinction entre les deux premiers tiers et le troisième. Au cours des deux premiers, le développement du foetus est très lent et les besoins sont à peine supérieurs à ceux d'entretien.
...

3. Alimentation des agnelles d'élevage
L'alimentation des agnelles, conservées ou vendues pour l'élevage, doit être établie en fonction de leur âge de mise à la lutte. Si celle-ci a lieu à 18 mois, de faibles gains en poids (100 g par jour par exem­ple) sont suffisants après le sevrage et l'alimentation hivernale de première année peut être calculée de manière à assurer un gain de quelques kg pendant cette période. Une récupération rapide se pro­duit alors au printemps. Si au contraire l'agnelle est mise à la lutte dès la première année, il faut rechercher des gains en poids plus élevés après le sevrage (200 g par jour par exemple) pour permettre à l'animal d'atteindre rapide­ment 60% de son poids vif adulte. Les besoins sont alors sensible­ment supérieurs a ceux d'une brebis tarie alors que les capacités d'ingestion sont moindres.
...

4.3. Allaitement artificiel
L'allaitement artificiel est utile et même nécessaire dans divers cas : agneaux surnuméraires (triplés ou quadruplés de bre­bis, doubles d'agnelles), agneaux d'agnelles trop peu développées ou devant être rapidement réutilisées pour la lutte, troubles divers de la mère (produc­tion laitière nulle ou déficiente, pathologie mammaire), lutte contre le maedi-visna. Le lait artificiel doit être spécifique pour les agneaux et doit répondre à certains critères de composition ; 20-30% de matières grasses (en-dessous de 20%, la croissance est lente et au-dessus de 30%, le lait est moins digestible et provoque des troubles digestifs) et environ 25% de substances protéiques. Il doit être dilué de manière telie que la teneur en matière sèche du produit distribué soit située entre 14 et 20%.
Le jeune est séparé de sa mère 1 jour après la naissance.
...

5. Alimentation des béliers d'élevage
L'alimentation des béliers d'élevage ne pose pas de problème particulier. Après le sevrage, lorsqu'ils sont séparés des agneaux de boucherie, les agneaux destinés à l'élevage doivent recevoir une alimentation leur assurant un développe­ment harmonieux qui leur permettra d'extérioriser leurs qualités morphologi­ques. Ce développement est accéléré si les agneaux sont utilisés dès la première année. Rappelons en effet, que la puberté n'est généralement atteinte qu'à un poids correspondant à 60% du poids adulte et vers l'âge de 6 mois.
Entre les périodes de lutte, il faut permet­tre aux béliers de récupérer et de reconsti­tuer des réserves corporelles qui seront utilisées lors de la lutte suivante. Un excès d'énergie doit être évité car un engraissement trop marqué perturbe les fonctions de reproduction.
...

II. Valeur des aliments et utilisation par le mouton
L'alimentation hivernale correcte du mouton passe par une valori­sation aussi rationnelle que possible des aliments disponibles.
Le foin de luzerne, la luzerne déshydratée, la paille sont d'autres fourrages secs pouvant entrer dans l'alimentation du mouton. Divers traitements (salage, injection d'ammoniac) ont sur la valeur des fourrages secs des effets variables.
Les betteraves fourragères et les pulpes séchées ou surpressées de betteraves sucrières ont une très bonne valeur nutritive pour le mouton et peuvent couvrir une bonne partie des besoins énergéti­ques des animaux.
De nombreux types de concentrés peuvent entrer dans l'alimenta­tion du mouton. Lors de leur utilisation, il faut veiller à éviter des problèmes tels que l'intoxication au cuivre, la lithiase urinaire ou les troubles digestifs.
...

2. Ensilage d'herbe
Comme celle du foin de prairie, la valeur alimentaire (valeur énergétique, concentra­tion en substances azotées, ingestibilité) de l'ensilage d'herbe est largement varia­ble. Elle dépend du stade de récolte, des conditions de récolte (hachage, préfanage) et des conditions d'ensilage (addition de conservants) qui déterminent les condi­tions de conservation. Celles-ci sont plus importantes encore pour le mouton que pour le bovin, ainsi que le montrent les valeurs suivantes.
Par rapport au fourrage vert, l'ingestion de l'ensilage brins longs et sans conservateur n'est que de 38 % chez le mouton. La valeur passe à 75 % en brins courts et à 80 % après addition d'acide formique. Chez les bovins, les valeurs sont respecti­vement de 71, 82 et 90 %. A l'avenir, l'ensilage d'herbe devrait pren­dre une part croissante dans l'alimentation du mouton, car il répond bien à l'intensifi­cation des productions.

1.2. Autres fourrages secs
Le foin de luzerne a une valeur alimen­taire qui, plus encore que celle du foin de prairie, dépend des conditions de fenai­son. Un fanage violent ou un séjour prolongé au sol augmentent les pertes de petites feuilles à haute valeur nutritive. Comparé au foin de prairie, celui de luzerne est légèrement moins énergétique, mais il est nettement plus riche en subs­tances azotées. La paille est surtout utilisée pour apporter le lest dans des rations qui en manquent. Elle ne peut couvrir que les deux tiers des besoins d'entretien des brebis (Derycke et al., 1986) et sa valeur azotée est nulle. Elle peut être utilisée dans des rations contenant une proportion importante de concentrés (céréales, tourteaux, mélasse) ou des racines et tubercules (betteraves fourragères).
2. Ensilage d'herbe
Comme celle du foin de prairie, la valeur alimentaire (valeur énergétique, concentra­tion en substances azotées, ingestibilité) de l'ensilage d'herbe est largement varia­ble.
...

4.1. Valeur générale des concentrés et troubles possibles
Dans les rations d'animaux à besoins éle­vés (brebis en lactation, agneaux en engraissement intensif) les concentrés interviendront toujours pour une part non négligeable, lis sont caractérisés par une haute valeur énergétique et une faible proportion de fibres. En cas de distribution abondante, il faut veiller à un apport suffi­sant de lest.
Certains concentrés (protéagineux, tour­teaux) ont une teneur élevée en matières azotées et sont souvent bien pourvus en phosphore. Ils sont utilisés pour équilibrer les rations chez les animaux performants ou lorsque les régimes ont un coefficient d'encombrement trop élevé. Les rations à base de concentrés peuvent poser problèmes pour 2 substances. La forte teneur en phosphore augmente le risque de lithiases urinaires, surtout chez l'agneau à l'engraissement. Ce risque peut être diminué par l'addition de 1 % de chlorure d'ammonium.
...

4.2. Modes de distribution
Lorsque l'agneau atteint un poids suffisant (20 kg), ses capacités de rumination et donc de mastication des aliments se développent. Il est alors préférable de dis­tribuer les céréales entières plutôt qu'apla­ties ou moulues. Le gras de couverture est meilleur (plus ferme et plus blanc) et le conditionnement constituerait une perte d'argent. Les aliments pulvérulents (mouture fine) sont à déconseiller pour le mouton; ils ris­quent de créer des lésions pulmonaires. Un mélassage de 5 à 10 % des aliments poussérieux est à envisager. Lorsqu'elles ne sont pas distribuées ad libitum, les pulpes sèches sont ingérées trop rapidement et restent parfois blo­quées dans l'oesophage (asphyxie). Une humidification des pulpes, une transition progressive, un mélange avec d'autres aliments ou des galets dis­posés dans l'auge sont des techniques qui permettent de diminuer les risques.

5. Valorisation des prairies par le mouton et système intensif de production
L'économie et la rentabilité de l'élevage du mouton sont large­ment dépendantes de productions herbagères et fourragères. Il est donc important que l'éleveur soit capable de valoriser conve­nablement ses prairies. Cette valorisation est souvent médiocre car l'utilisation des prairies est limitée par divers facteurs et notamment la variabilité de la croissance des plantes et par la nécessité de respecter un équilibre entre les performances des animaux et celles des prairies. Elle peut être améliorée par le mélange de moutons des races différentes et par des techniques telles que le creep-grazing, le pâturage en avant ou l'utilisation de parcelles spécifiques par les agneaux.
La charge optimale de brebis à l'hectare est essentiellement varia­ble et peut être améliorée par une gestion adéquate des prairies. Le pâturage rotatif a divers avantages sur le pâturage continu et améliore la production de viande.
...

Le vocabulaire:
ad libitum (adv) – по желанию, сколько угодно, на выбор;
по собственному усмотрению
agneaux de bou­cherie – откормочный скот, зд.
...

Le résumé :
Полноценное кормление овец основано на точных знаниях о потребности животных в питательных веществах и их количестве. При составлении рационов следует учитывать такие факторы, как порода, живая масса и физиологическое состояние животных. Особое внимание уделяют кормлению овец в последний период суягности и в начале лактации. Большое значение имеет нормирование рационов овец по питательным веществам, в частности, по азотсодержащим и минеральным.
Питательность кормов выражена во французских кормовых единицах. Кормовая единица представляет собой количество обменной энергии, содержащейся в 1 кг ячменя (870 г СВ). Различают молочную и мясную кормовые единицы. Также при составлении рационов следует принимать в расчет объемную единицу, которая показывает соответствие между объемом корма, который может потребить животное, и данными справочной литературы.
Овцы могут удовлетворять свои потребности в питательных веществах даже за счет кормов с низкой питательностью.
...

Bibliographie
1. ARTOISENET, P., BISTER, J.L, et PAQUAY, R. 1982. ta préparation alimentaire des brebis à la lutte. Utilité du flushing. Rev. Agric. 35, 3258-3267.
2. ARTOISENET, P., VERNAILLEN, F. et PAQUAY, R. (1986). La valorisation des prairies par le mouton. II. Suppiémentation estivale et parcours hivernal des brebis. Les élevages Bel¬ges, n° 6, 25-28.
3. ARTOISENET, P., BISTER, J.L., VERNAILLEN, F. et PAQUAY, R. 1987. Utilisation de l'ensilage de maïs dans l'alimentation du mouton. Revue de l'Agriculture, 4O, 329-336.
4. DERYCKE, G., VANABELLE, B. et VANBELLE, M. 1986. Contribution à l'étude de la valorisa¬tion de la paille dans l'alimentation des rumi¬nants par les traitements aux alcalis. 2. Etude fondamentale du traitement à l'ammoniac. Publication n° 46 du Laboratoire de Biochimie de la Nutrition, Louvain-la-Neuve, Belgique.
5. INRA 1978. L'alimentation des ruminants. INRA Publication, Versailles.
6. PAQUAY, R. et ARTOISENET, P. (1983-841. Ali¬mentation du mouton. Le Professionnel Ovin, n° 7 (octobre 1983), 8 (décembre 1983) et 18 (décembre 1984).
7. PAQUAY, R., ARTOISENET, P., DERYCKE, R. 1987. L’élevage du mouton. Revue de l’agriculture, n° 3, p. 686-692.
8. SAVET, M. 1985. Cuivre : ni trop, ni trop peu. Pâtre, 320, 22-23.
9. THERIEZ, M. (1975). Maîtrise des cycles sexuels chez les ovins, p. 115-169. Searle, Paris.

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Уникальность: от 40%
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